Camel

Camel, prédécesseur de Desert Trek est un jeu relativement stupide qui eut pourtant un certain succès, il a effectivement une certaine originalité au niveau du gameplay, et il vaut mieux le prendre au second, voire au troisième degré.
Pour résumer, « à bord de » votre chameau vous devez traverser 400 kms du désert de Gobi, lieu mythique que tout élève de cours moyen situe sans failles en Mongolie intérieure, il faut croire qu'en prenant de l'âge la mémoire s'étiole et les cartes de géographie se brouillent. Pour traverser cette étendue, vous devez gérer vos ressources et celle de votre animal favori (fatigue, miam-miam et boisson), mais de multiples dangers vous guettent au détours du bouton « Ahead » (le bouton qui vous permet d'avancer dans l'aventure), en vrac : des tempêtes de sable, des berbères sauvages dont on se demande ce qu'ils font si loin de chez eux, des pygmées cannibales (sic !) et quelques autres fioritures entre les griffes desquelles vous tombez inévitablement. Le jeu est difficile à terminer, car il tourne autour d'un moteur aléatoire et il faut avoir le nez fin pour ne pas se faire avoir, mais après avoir été enlevé puis relâché par une demi-douzaine de « cheiks », on s'y fait...

Pièce de musée à redécouvrir... quelques minutes !